Ces encres « vivantes » imprimées en 3D pourraient permettre de réparer les bâtiments par eux-mêmes.

Ces encres « vivantes » imprimées en 3D pourraient permettre de réparer les bâtiments par eux-mêmes.

Des chercheurs ont mis au point une encre vivante imprimée en 3D qui permettrait d’imaginer des bâtiments qui s’auto-réparent.

L’impression 3D est une grande invention de ces dernières années. Cette technologie peut être utilisée et adaptée à une grande variété d’applications. Certains ont même réussi à l’utiliser pour imprimer des live. L’exemple d’aujourd’hui concerne « l’encre vivante » utilisable dans le monde du bâtiment, permettant d’imaginer des bâtiments capables de s’auto-réparer.

Des chercheurs ont mis au point une encre vivante pouvant être imprimée en 3D.

Oubliez les orgues imprimés en 3D – il faut avouer que c’est déjà une prouesse assez remarquable – les matériaux du futur pourraient prendre vie. D’une manière ou d’une autre, Phys.org explique que les scientifiques ont développé des « encres vivantes » qui peuvent être utilisées pour imprimer des matériaux vivants pouvant être utilisés pour créer des structures 3D. L’équipe a programmé des cellules d’E. coli et d’autres microbes pour créer des nanofibres vivantes, combinées à des fibres plus traditionnelles et à d’autres matériaux pour produire des encres parfaitement adaptées à une utilisation dans n’importe quel environnement – une imprimante 3D standard.

Ce qui nous permettrait d’imaginer des bâtiments auto-cicatrisants

Les chercheurs tentent depuis très longtemps de créer des matériaux vivants, mais obtenir des substances pouvant exister dans des structures tridimensionnelles est une opération très délicate. Il n’y avait aucun problème ici. Les scientifiques ont créé un matériau qui libère un composant anticancéreux lorsqu’il entre en contact avec d’autres produits chimiques, tandis qu’un autre élimine la toxine BPA de l’environnement. Ces conceptions peuvent également être adaptées pour répondre à d’autres besoins.

Cependant, toutes ces applications pratiques sont peut-être encore loin d’être utilisées dans notre monde. Par exemple, il est très difficile d’imaginer comment cette encre peut être produite en série. Cela étant dit, le potentiel au-delà de la médecine ou du contrôle de la pollution est définitivement là. Les créateurs envisagent même déjà des bâtiments capables de s’auto-réparer, ou des matériaux assemblés dans des infrastructures sur la Lune ou sur Mars pour réduire le besoin de ressources terrestres. Ces encres peuvent même être fabriquées par elles-mêmes si les circonstances s’y prêtent – il suffirait alors de ne disposer que de quelques ressources de base pour faire ce que vous voulez.

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